IntroductionIl y a peu d’études épidémiologiques analysant le lien entre cancer et SEP. La mise en place précoce des traitements immunomodulateurs et immunosuppresseurs (IS) dans la SEP justifie une surveillance de l’incidence de cancers
ObjectifsColliger dans 11 centres Français parmi les 14868 patients de nos bases EDMUS les cas de patients aux antécédents de cancer.
MéthodesAnalyse prospective descriptive des patients ayant une SEP et un cancer avec histologie documentée. Ces données ont été comparées aux incidences de cancer disponibles à l’Observatoire National de Santé INSERM.
Résultats259 patients (1,7%) ont été identifiés: âge au diagnostic de SEP : 32,4 +/-10,6 ans;; ATCD familiaux de cancer:18% ; intervalle SEP/cancer: 8,3+/-11ans ; forme SEP : SCI :1% ; RR :49%, SP34%,PP :16% ; ATCD de traitement IM/IS : 9269 patients (IM :51% ; IS : 18% ; IM+IS : 30%.
DiscussionRapportée à l’âge, au sexe et aux histologies, l’incidence de cancer est identique à la population générale. La durée et la molécule utilisée n’ont pas d’impact s’il s’agit d’un immunomodulateur seul. L’utilisation des IS en monothérapie ou en association impacte l’incidence de cancer.
ConclusionNotre étude confirme que l’utilisation des traitements IS (p :0,043) et le nombre de lignes d’IS (p<0,0001) influent négativement sur l’incidence de cancer dans la SEP.
Informations complémentaires
Travail collaboratif du CFSEP (et al: debouverie, de seze, tourbah, rumbach)